« Savoir que tout est possible, c’est ce qui fait la beauté du métier de développeur. » Portrait d’Alexandre Penombre (SUPINFO promo 2012)

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Alexandre Pénombre (SUPINFO REUNION promo 2012), je suis développeur Freelance en métropole.

J’ai occupé le poste de Lead Developer JS chez Webedia, connu pour les marques Allociné, Jeuxvideo.com, TalentWeb, Purepeople, 750g etc… Et je me suis remis à mon compte en 2019. Mes clients sont des entreprises du CAC40, ou des startups françaises.

Que faisiez-vous avant de rejoindre SUPINFO ?

Avant SUPINFO, j’ai fait un BTS Informatique et Réseaux pour l’Industrie et les Services, cela m’a permis d’acquérir des fondamentaux. Puis à SUPINFO jusqu’au diplôme de master 2, j’ai commencé à travailler en entreprise grâce aux stages à temps partiel et j’ai appris à apprendre. Après SUPINFO, j’ai travaillé pour un grand groupe à la Réunion et me suis mis à mon compte fin 2014. J’ai travaillé pour plusieurs entreprises, essentiellement sur le développement d’outils sur mesure, j’ai aussi donné des cours et participé à plusieurs compétitions de programmation

En quoi consiste votre métier ?

Mon métier au quotidien est d’élaborer des solutions pour des problématiques diverses, que ce soit la création d’un produit à partir de rien, ou le développement d’un produit existant en y ajoutant des fonctionnalités, en réalisant des applications web distribuées dans le cloud ou des applications mobiles… Dans un contexte de forte concurrence internationale, sur le web, les challenges sont de plus en plus compliqués à relever. Il faut sans cesse s’améliorer, au niveau des timings (délais de réponse), en innovant d’un point de vue technologique, en proposant un produit intuitif (UX), etc… C’est un métier de compétiteur, contre soi-même et potentiellement contre d’autres entreprises en fonction du marché sur lequel vous exercez.

Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier ?

Créer une solution de A à Z, savoir que tout est possible, c’est ce qui fait la beauté du métier de développeur. Ce qui me plait dans mon métier est d’être challengé au quotidien, de ne jamais avoir des jours qui se ressemblent car, nous relevons de nouveaux défis sur un même projet en travaillant sur plusieurs aspects IT (réseaux, base de données, architecture, programmation…) ou de projets en projets.

Créer une solution de A à Z, savoir que tout est possible, c’est ce qui fait la beauté du métier de développeur.

C’est un métier dans lequel on se dépasse chaque jour, tout en faisant des heureux, car avant tout, le développement est au service des utilisateurs.

En quoi SUPINFO vous a permis de développer ces compétences ?

SUPINFO m’a transmis plusieurs compétences clés pendant ma scolarité, en plus de la diversité des cours dispensés en passant par l’IT (développement, base de données, etc…), le management, la gestion de projet.

La première c’est d’apprendre à apprendre. Le format de transmission du savoir est très proche de ce que l’on vit au quotidien en tant que développeur. On comprend rapidement qu’un bug peut être dû à n’importe quoi, qu’il faut réussir à trouver l’information essentielle qui nous permet de remonter au problème. Il faut apprendre à se documenter, à faire des recherches en ligne… De plus, à SUPINFO, nous avons l’appui d’un enseignant qui a plus d’expérience et nous pouvons obtenir une réponse à nos interrogations, alors que plus tard, vous serez plus souvent seul (avec le web). De premier abord, le métier de développeur est assez frustrant, car il est impossible de tout savoir. Le fait de pratiquer chaque jour cette compétence, permet d’acquérir des automatismes qui donnent un avantage pour la suite. C’est un métier ou la différence entre deux profils se joue souvent dans des détails (implémentation avec tests, optimisation de l’algorithme, anticipation des problèmes et, dans une moindre mesure, vitesse d’implémentation). SUPINFO m’a appris à être dans mon élément face à l’inconnu, car c’est ce que nous vivons au quotidien, au travers d’un nouveau projet, un nouveau défi, en résolvant un nouveau bug, en fixant une nouvelle faille. Mais lorsque l’on comprend qu’à chaque problème, il est une solution spécifique et probablement jusqu’alors méconnue de nous-même, cela lève énormément de barrières mentales. 

Ce qui m’amène à la deuxième grande compétence que SUPINFO m’a transmise, c’est de ne pas avoir de croyances limitantes. On a souvent tendance à penser qu’un expert est quelqu’un qui est très âgé et a énormément de vécu. A SUPINFO, j’ai eu des instructeurs plus jeunes et plus doués que moÀi. Cela permet de comprendre que pour arriver à un niveau de compétence dans un domaine, il faut tout simplement travailler cette compétence et l’âge n’est pas un frein. Et c’est cela qui m’a fait me lancer dans l’entrepreneuriat.

Par ailleurs, j’ai eu la chance de rencontrer dans ma promo, la personne qui partage ma vie aujourd’hui. Bien que notre histoire ait commencé après l’obtention du diplôme, on peut dire que j’ai trouvé l’amour à SUPINFO 🙂 

Avez-vous rencontré des opportunités aprés votre Master SUPINFO ?

Prix du jury pour la plateforme d’automatisation de réponses aux marchés publics pour Alexandre Penombre

Les possibilités dans notre métiers sont sans limites, les plus grandes sociétés mondiales depuis des décennies (les GAFAM) sont des sociétés technologiques. Même en étant à la Réunion qui est une petite île de l’Océan Indien, dans l’un de mes tout premier projets clients, j’ai eu le plaisir de découvrir à quel point un algorithme efficace pouvait atteindre une rentabilité folle. Si bien que ce projet d’automatisation d’offres commerciales, pourtant monté from scratch a atteint 4.7 millions d’euros (de chiffre d’affaires) en 3 mois d’utilisation. Contre 900 000 € en temps normal sur une même période, lorsque le traitement était manuel. Mener ce projet à bien m’a donné un déclic, la programmation est une compétence qui ne connaît pas de plafond de rendement et encore moins la crise. Accessoirement, j’ai participé au concours d’innovation juridique national en 2017 à Bordeaux, et nous avons obtenu le prix du jury avec un ami avocat, pour notre plateforme d’automatisation de réponses aux marchés publics.

Quel conseil donneriez-vous à un étudiant qui souhaiterait exercer le métier de développeur ?

Il faut apprendre à être confortable face à l’inconnu. Le métier de développeur, c’est vivre l’inconnu au quotidien. Les technologies se renouvellent à une vitesse ahurissante, il faut toujours apprendre et se remettre en question. Les problèmes sont toujours différents, à cause des systèmes qui évoluent (matériel ou logiciel), les bugs totalement aléatoires… Mais avec de la méthode et de l’expérience on sait anticiper les problèmes ou les contourner. Finalement, ce qui fait le développeur, c’est la rigueur et l’adaptabilité, mais la qualité commune à tous les développeurs que j’ai pu croiser, c’est la ténacité.
Apprendre à relever les défis à l’école, vous apprend à relever les défis dans votre vie active. L’apprentissage est le meilleur investissement d’une vie. Je continue à utiliser chaque jour les méthodes apprises à SUPINFO, cela me permet de vivre de ma passion, de faire vivre mon foyer. C’est une chance d’accéder à l’éducation, c’est une chance d’être confronté à des instructeurs expérimentés, il ne faut pas la gâcher ou passer à côté. Si vous aimez l’IT, SUPINFO est probablement l’opportunité de toute votre carrière, car une carrière se dessine très souvent sur les bancs de l’école. Foncez ! 


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